Le rêve d’Antoine

A l’image de Rosendal Garden à Stockholm, Berder pourrait être vivant avec les forces en présences. De manière concrète, il s’agit là de voir émerger de l’emploi local. Chacun sait que si l’on limite voire retire l’usage des machines on multiplie la main-d’œuvre.

De la nourriture qui pourrait venir à 90% de moins de deux cent kilomètre, et même de l’île elle même… De la logistique qui, cela va sans dire, écrirait une ligne magnifique du transport passager et marchandise à la voile….. à la rame à marée haute, à vélo ou à pied six heure plus tard. Bien évidement cela donnerai une dimension extraordinaire aux passages sur cette île, majoritairement social et à proprement parlé à destination des enfants, autour des métiers de la terre de la mer, ceux de la bouche.. Il parait intéressant de garder une part de luxe, l’artisanat d’art pourrait nourrir son opposé non moins nécessaire.

Comme le prince Eugène en Suède en son temps, celui qui porte une couronne aujourd’hui bétonnée ne saurait être insensible et envisager sa notoriété autrement que part ces remarques de boomer. Effectivement, il suffit de voir le chemin que ces enfants ont pris.

Loin de moi l’idée de négliger les pouvoirs publics, que dis je, la puissance publique. Du local au plus haut sommet de nos si pyramidales institutions d’un autre âge, leur rôle sera pour ce faire inéluctablement à envisager. Plus concrètement, à l’image de la convention citoyenne, nous pourrions donner des ailes aux citoyens présents dans et autour de ce projet en garantissant une représentativité indiscutable dans les instances de décisions qui régissent l’usage et les manières de faire vivre un tel endroit.

Le meilleur moyen de prévoir l’avenir est encore de le créer.

Antoine – 4/12/2020